ECRIRE ENSEMBLE 4 : La ferme du bout de la terre
Damien est arrivé par le chemin de la côte, son sac sur le dos. Il a demandé l’hospitalité au vieux Pierre qui vit seul dans sa ferme. Peu bavard, celui-ci a montré la grange d’un signe de la tête. Damien a traversé la cour, poussé la lourde porte, et s’est dirigé vers le coin où Pierre stocke un peu de paille. Il a pensé qu’au moins cette nuit, il dormirait à l’abri de la pluie qu’il entend battre sur le toit. Au milieu de la nuit, il a été réveillé par l’orage et le bruit du tonnerre qui déchirait le silence. Mais c’est un long hurlement qui l’a poussé à se lever.
Un instant, Damien se demande s’il a rêvé . Maintenant, tout à fait réveillé, tous ses sens en alerte, il attend la suite .
Grondement de tonnerre, la foudre à nouveau. Le coeur battant la chamade, le souffle court, l’homme compte trois secondes entre les deux. Les chevaux hennissent et se cabrent dans leur box. Affolé, au bord de la panique, Damien essaie désespérément de se contrôler afin de rester opérationnel au cas ou .
Dix, quinze secondes, l’orage s’éloigne, la pluie tambourine de plus en plus fort sur la toiture, des filets d’eau s’infiltrent par les interstices et sous les ballots de paille.
Occupé à déplacer sa couche et protéger son bagage, il perçoit soudain une odeur de brûlé et entend à nouveau ce cri de détresse. Il ouvre la porte de la grange et …OH NON PAS ÇA , PAS ENCORE !!!
Elle est là, belle comme la foudre, rutilante comme le feu dans ses yeux. Depuis le temps qu’elle le poursuit pour lui rappeler la malédiction. Chaque fois que la pluie bat aussi la chamade, il l’entend respirer, saccader l’air chaud, l’entourer de ses lèvres brûlantes. Elle lui parle encore et encore, lui rappelle la malédiction.
La malédiction fait partie de l’histoire de la famille depuis le temps où l’on brûlait les sorcières. Mais elles ne sont pas mortes pour rien, elles ont transmis leur savoir aux héritiers mâles qui vivaient clandestinement dans un coin oublié de forêt.
Damien porte ce sac depuis des siècles, jamais il n’a pu s’en débarrasser. Jamais, il n’a pu sans frémir d’épouvante approcher et aimer une femme et lui transmettre son terrible héritage …
Plus de cinq siècles. Vingt-deux générations séparent Damien de cette époque tragique. L’inquisition, les traques aux sorcières ou supposées telles. A l’occasion, lors des fouilles, la main soldatesque tendue par l’église confondait sorcellerie et herboristerie, démonologie et travail de sage-femme. Damien est le vingt-deuxième porteur du prénom. Il est le messager, à son tour. Celui des temps des grandes peurs qui ricochent toujours et encore sur le glacis du temps qui s’étire. Il sait, ce message est la cheville de la malédiction. Le premier prénom de sa lignée naquit d’une mère mourant en le mettant au monde. Ses derniers cris s’évanouirent sous les hurlements de douleurs de la sage-femme qui avait promis de l’assister. Un tribunal l’avait condamnée pour hérésie et sorcellerie. La foule criait dans un concert de larmes ou de rires insensés, mais tous criaient, excités comme des fous, acteurs mêmes du spectacle, dans l’écran des fumées et des odeurs des chairs calcinées.
La sage-femme hurla longtemps, brûlant vive sur le bûcher.
Déjà deux fois, au cours de nuits sans sommeil, Damien s’est envolé vers des rêves fantastiques. Il a survolé une maison au toit rouge sous un ciel d’orage ; il se souvient de la couleur des tuiles. Au réveil, pelotonné au coin de ce qui restait d’un feu de brindille, il s’est longtemps souvenu de ce rêve, deux fois le même : la maison au toit rouge, l’étable au toit de chaume, d’abord un sentiment de paix, de plénitude ; et puis, soudain, vrillant, le cri suivi de l’odeur, acre, insoutenable. C’est l’odeur qu’il fuit d’abord. Le cri, plus tard arrivera jusqu’à son cœur, s’inscrira pour toujours dans sa mémoire, se confondra avec le hurlement du vent.
Car il a fuit, lâchement, dans la nuit, sans rien dire à personne. Il a marché le long des routes et des chemins, par les plaines et les montagnes. Il a traversé des forêts et des rivières, passé loin des maisons groupées autour des églises. Il a demandé asile aux fermes isolées, avec une prédilection pour celles aux toits rouges.
Il marche depuis longtemps, sans savoir ni ce qu’il fuit ni ce qu’il cherche. Et ce soir, pour la troisième fois, l’odeur, le cri. Il reste immobile, figé sous la pluie. Quelle est cette lueur orangée ?
Un homme brusquement court vers lui, une voix sonore éclate dans l’ombre :
– Venez vite, aidez-moi !
Les brumes de son rêve éveillé se déchirent, ses hallucinations s’estompent, l’image de la femme aux cheveux roux ondule comme un mirage sur le sable surchauffé du désert. Damien prend conscience que c’est là, maintenant, dans la vraie vie que ça sent le brûlé ; et la panique dans la voix de l’homme lui provoque une décharge d’adrénaline.
» Ma maison est en feu, et ma fille est coincée au premier étage. S’il vous plait, aidez-moi ! »
Dans la grange où dormait Damien, une grande échelle est posée contre le mur. Il s’en saisit et crie à l’homme de l’aider à la porter. Ils courent vers la maison. L’odeur âcre du feu, cette odeur qui s’est insinuée jusque dans son rêve, brûle sa gorge et pique ses yeux. Ils se dirigent vers la maison au toit rouge. Derrière les portes-fenêtres du rez-de-chaussée, des flammes dansent dans le salon. Sur le côté, une jeune fille à la fenêtre, un chiffon attaché contre sa bouche et son nez, pousse des cris de panique.
Damien pose l’échelle contre la façade et crie à l’homme de tenir le bas de l’échelle. Il grimpe prestement, en évitant un ou deux barreaux cassés. Arrivé au niveau de la fenêtre il crie : « N’ayez pas peur ! Enjambez la fenêtre et mettez vos pieds sur l’échelle. Descendez doucement, je reste derrière vous, vous ne pouvez pas tomber. Allez-y ! ». Tout en la rassurant de la voix, il aperçoit du coin de l’œil la fumée épaisse et noire qui passe sous la porte fermée de la chambre. Il était temps ! Cette porte n’aurait pas résisté longtemps !
La fille finit par se laisser convaincre et ils dévalent tant bien que mal l’échelle, lui les mains crispées sur les montants pour retenir son propre poids et celui de la fille. Les voilà en bas. La fille tombe à genoux dans l’herbe en pleurant de peur et de soulagement. Elle enlève le chiffon qui cachait à moitié ses traits et lève les yeux vers lui.
Damien a un choc terrible à la vue de ce visage.
Elle ressemble à s’y méprendre à celle qu’il s’accuse d’avoir » assassinée » trente ans auparavant , lors d’un party d’ados.
C’était un soir où, son copain ayant la garde de sa jeune soeur en l’absence des parents, il était venu le rejoindre et fortement intoxiqués par des drogues hallucinogènes , ils avaient bêtement mis le feu aux ballots de foin entassés près de la maison où dormait la petite.
Le vent aidant, les flammes s’étaient très vite propagées aux bâtiments avoisinants.
Ils avaient malgré tout tenté de la sauver se brûlant même au deuxième degré, mais trop « défoncés » ils durent renoncer et se résoudre à l’inévitable.
Assailli de remords, incapable de refaire surface, depuis lors il fuit inexorablement dans l’espoir de …
Est-ce que cette fois le sauvetage de cette jeune femme aura pour effet de rompre la malédiction ?
Elle s’appelle Eva. C’est en tous cas ce que Damien croit entendre comme un murmure. Mais il y a tant de bruits autour de lui qu’il n’en est pas tout à fait certain. Et soudain, il lui semble que seul demeure un silence assourdissant, sa vue se brouille, il a l’impression de flotter, il ne sait plus où se trouve la réalité….
Damien se réveille dans un endroit inconnu, une jeune fille est penchée sur lui. Bien vite, il reconnait un hôpital. La jeune femme se présente, elle est médecin. Il a été amené deux jours plus tôt par les pompiers, inconscient. Rien dans les examens qu’il a subis n’explique ces deux jours de coma.
Damien lui parle de la grange, de l’orage, de l’incendie…. Mais elle est formelle : les pompiers l’ont trouvé au milieu d’un pré, appelés par le vieux Pierre au petit matin, étonné de trouver un inconnu qu’il ne parvenait pas à réveiller à cet endroit. Et cela fait des mois qu’aucun orage n’a éclaté dans la région. Damien lui décrit la ferme, c’est bien celle de Pierre mais il n’y a pas eu d’incendie dans les parages. Elle lui explique que l’on est souvent un peu déboussolé après un coma, qu’il faut que les pensées reprennent leurs places, que la mémoire des derniers moments va lui revenir doucement…
Alors qu’elle s’apprête à quitter la chambre, Damien dit qu’au cours de cette nuit tourmentée, il est venu chercher Eva. La jeune femme marque un temps d’arrêt, le regarde dans les yeux, semble s’y plonger toute entière tandis qu’un léger courant d’air fait onduler ses boucles rousses. Elle lui adresse un immense sourire : Eva, c’est elle !
Bien des années en arrière, sa grand-mère lui a prédit qu’un jeune homme viendra un jour la chercher, leurs destins liés depuis des centaines d’années.
Eva devra être fière de descendre d’une lignée de sages-femmes qui n’ont jamais cessé de pratiquer leur art depuis vingt-deux générations malgré les embûches mais qu’elle-même devra choisir une autre voie pour que se réalise enfin la prophétie. Alors elle sauvera le jeune homme et rompra la malédiction. (Ma’ / 13 -05- 2013)
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Lancé et conclu par Ma’, avec les participations de Marie-Ange, Saravati, Jaleph, Lise, et Madame de K..
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Une vieille ferme, un étranger qui dort dans la paille, un orage, un hurlement au milieu de la uit : Gisou, c’est à toi !!
Ma’ et moi essayons de remplacer la photo par une autre, mais ceci présente quelques difficultés.
Lise, j’ai posté la photo sur mon blog, au cas où ce serait ainsi plus simple pour toi de la mettre ici…
oui, ce sera plus facile, je cours voir si je peux faire un copié dans mon programme. merci
Super Lise ! Merci !
Je rappelle la règle principale de l’Ecrire-Ensemble : Coller au tour de rôle, qui est le suivant :
1 – Jaleph
2 – Lise
3 – Madame de Keravel
4 – Ma’/Mandarine
5 – Gisou/MarieAnge
6 – Saravati
7, 8 et suivants : sont ouverts à kiki n’en veut ?
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Dans la foulée, et si on regarde bien le tour de rôle, on voit que
– le texte 1 a ete lancé par Jaleph,
– le 2 par Lise,
– le 3 par Mme de K.
– et maintenant nous en sommes au 4, lancé hier par Ma’
Donc, oncque oncque, c’est bien autour de GISOU MARIE-ANGE de prendre la suite de cette ferme du bout du monde
GIS, tu as 24 heures pour trouver qui a crié et d’où soufflait le vent cette nuit là !!! allez, on ira jusqu’à samedi, mais c’est bien parce qu’on t’aime !
Encore 2x dormir pour moi, ah ha.
Toi, ‘tention, hein ?? tu vas pas tourner fainéant, on t’a à l’oeil, mon brave !
oupssss j’arrive , j’étais en vandrouille loin de tout ordi. Je me mets au travail et te reviens le plus vite possible.
Voici ma suite :
Ai-je rêvé ?
Maintenant, tout à fait réveillé, tous mes sens en alerte, j’attends la suite .
Grondement de tonnerre, la foudre à nouveau, le coeur battant la chamade, le souffle court, je compte trois secondes entre les deux. Les chevaux hennissent et se cabrent dans leur box. Affolé, au bord de la panique, j’essaie désespérément de me contrôler et rester opérationnel au cas ou .
Dix, quinze secondes, l’orage s’éloigne, la pluie tambourine de plus en plus fort sur la toiture, des filets d’eau s’infiltrent par les interstices et sous les ballots de paille.
Occupé à déplacer ma couche et protéger mon bagage, je perçois soudain une odeur de brûlé et j,entends à nouveau ce cri de détresse.
J’ouvre la porte et …OH NON PAS ÇA , PAS ENCORE !!!
Voilà, on a un petit problème : Le texte de Ma’ est bien parti a la troisième personne … C’est Damien qui , etc..etc..
Marie-Ange a repris à la première personne, et c’est Damien qui parle. ( ai-je rêvé, etc.. etc.. »
Mme de K, on fait quoi dans ce cas-là ? (( l’astuce d’avoir une vraie prof dans le groupe, youppi !)
Allez-y comme bon vous semble je ne vous en tiendrai pas rigueur ;-)))
Ma Gis-en-or, j’ai mis une correction, qu’en penses-tu ? Les pattes bleues sont les miennes et j’ai gardé la grande majorité de ton texte.
c’est franchement tiguidou, remplace le mien par le tien tu as ma bénédiction ma très chère amie !
Et j’aime beaucoup cette photo même si le ciel n,est plus orageux
Merci 🙂 Elle « date » un peu (5 ans) et je n’ai pas plus orageux avec une ferme au bout de la terre dans mes stocks…
Elle est belle, elle illustre très bien le texte, merci
voilà, voilà, on a besoin d’un interprètre, Paaaa-triiiiiiiiick ???
« Tiguidou », c’est du tout-doux, j’espère ?
Bien sûr que c,est tout doux ! Ça signifie ok, correct, pas de problème.
Oui, oui, moi aussi j’aime la photo signée MA ‘ et les bâtiments sont scandinaves, n’est ce pas ?
Oui, c’est au Danemark. La ferme se situe à 2 pas de la mer, sur l’île de Langeland (où finalement, on n’est jamais à beaucoup plus de 3 ou 4 pas de la mer ! )
Pour répondre à ton autre question, je pense en effet que le bâtiment au toit rouge (ce sont des tuiles mais il semble en manquer) est la maison et celui au toit gris (chaume) est l’étable/grange… De mémoire, ce n’était pas forcément celle en meilleur état mais elle était plus isolée, au fond d’un petit creux qui lui donnait un charme fou !
J’y vais
Elle est là, belle comme la foudre, rutilante comme le feu dans ses yeux. Depuis le temps qu’elle le poursuit pour lui rappeler la malédiction. Chaque fois que la pluie bat la chamade, il l’entend respirer, saccader l’air chaud, l’entourer de ses lèvres brûlantes. Elle lui parle encore et encore, lui rappelle la malédiction.
La malédiction fait partie de l’histoire de la famille depuis le temps où l’on brûlait les sorcières. Mais elles ne sont pas mortes pour rien, elles ont transmis leur savoir aux héritiers mâles qui vivaient clandestinement dans un coin oublié de forêt.
Damien porte ce sac depuis des siècles, jamais il n’a pu s’en débarrasser. Jamais, il n’a pu sans frémir d’épouvante approcher et aimer une femme et lui transmettre son terrible héritage …
bon sang, nous voici en pleine poesie litteraire, savez-vous que je vous aime, les auteurs zé auteures ?? Bravo Saravati , merci ma belle Bruxelloise, nous voici avec une ferme du bout de la terre et un texte commencé par trois femmes du bout du monde : France, Québec, Belgique, en une seule et mélodieuse ligne de conduite à travers les mots .
BrAVO – Sara, merci, je poste ton paragraphe immédiatement et en rose fushia 🙂
Je constate que l’expression « bat la chamade » a été utilisée par Marie-Ange.
Peux-tu corriger mon texte ainsi (ça ne me dérange pas la répétition mais il faut montrer qu’elle est consciente 🙂
Chaque fois que la pluie bat AUSSI la chamade, il l’entend respirer, saccader l’air chaud, l’entourer de ses lèvres brûlantes.
« aussi » ou « ainsi » ?
Je crois qu’elle propose aussi
oui, tu as raison : Saravati nous propose AUSSI dans le sens suivant : le coeur de Damien battait la chamade et la pluie également. Merci madame de Québec
Hello tooots,
-Battre la chamade convient pour le coeur mais moins pour la pluie:
http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/144/battre-la-chamade/
-Gisou en violet: le tonnerre devrait suivre l’éclair ? (la propagation du son étant nettement plus lente (340m /s)) que celle de la lumière.
-J’ai ajouté des nuages menaçants à la photo, mais je modifie s’ils ne plaisent point.
-Je suis les pas de Saravati, semble-me-je. Au boulot donc.
La chamade va bien, c’est une expression qui dit bien ce qu’elle veut dire – coeur qui cogne dans la poitrine, lire Sagan, lol!
Un gros morceau de mystère avec Jaleph, nbous voici repartis 22 générations en arrière, au rythme de 4 générations par an environ, nous venons de remonter dans le temps à vitesse grand V. Je n’ai aucune idée de comment continuer, mais je trouve que c’est « very exiting » tout cela … Ma’, il prend une drôle de tournure, ton texte initial, lol!!!
J’adore voir comment il évolue ce petit bout de texte ! Et ça me plait ce qui s’y écrit !
Pour les nuages, perso je les aime bien, mais c’est Ma’ qui aura le dernier mot.
J’aime bien aussi !
Merci Jal !
Avec plééziiir, Ma. C’est une portion de ciel breton, avant la grêle. Une météo rare sous notre latitude.
OK, donc on le laisse tel qu’en Jal
Je bosse sur la suite. Posterai demain dimanche – Madame de K, où êtes-vous ? on se languit de vous, icitte.
Hop, la suite est postée, je passe le flambeau à Madame de K…
C’est qu’il devient beau ce patchwork.
Je trouve aussi, Jal, et nous te devons un grand merci pour avoir edicté quelques règles simples : des textes de 200 à 250 mots, un tour de role regulier, 48 heures-pas-plus pour poster le texte suivant.
Perso, j’aime cette discipline.
Pour le sondage, j’avais proposé 100 à 120 mots. Mais tu as raison, nous pouvons allonger un peu la sauce à présent que le rodage se termine.
Par ailleurs, moins de mots seront aussi très bien s’ils permettent le rebond et si la nouvelle est belle.
houlà, la senilite me guette, où ai-je vu 200 mots ? 😦
Mais 100, c’est trop peu ou alors il faut imposer minimum 2 tours.
Résumons : on va dire minimum 100 mots, maximum 250. Et libre cours à celui/celle qui lance et donc termine le texte d’aller jusqu’au double , entre 500 à 600 mots s’il/ elle le desire. ( ça m’arrange, , lol!!)
c’est à moi là ? ouh la ! j’arrive ! je sais pas comment je vais m’en dépatouiller de tout ça ?…
Mais c’est tout magique, ici, tu sais bien, et nous savons que not’ Damien a un bel avenir devant lui, sous tes mots : fonce !
Ma’, j’cré bien que nous ne pourrons pas trouver une conclusion avec un tour seulement, l’histoire s’étoffe à chaque tour de roue, 🙂
Argh, je pars demain matin en vacances !!!
Mais j’espère bien trouver un point wifi là-bas pour récupérer le texte et envoyer la suite 😉
Vaances de Mai, les meilleures ! pour ne pas freiner le texte ensemble, tu peux aussi sauter ce tour. Dans ce cas, nous continuerons le prochain tour sans toi, mais nous irons jusqu’à un troisième tour, afin que tu raccroches la fin à ton goùt.
Voilà qui me convient et me rassure ! Comme ça, même si point de wifi ou point de temps (h24 avec les enfants en des locaux exigus, pas certaine de pouvoir m’isoler assez l’esprit et le clavier pour écrire sereinement… ), je ne bloque pas le manège !
Donc,on saute mon tour après Mme de K, j’aime voir ce texte me filer entre les doigts ! Et après, hop hop hop, je raccroche les wagons pour une fin ou un nouveau tour de roue… à partir du week-end prochain (ce qui laisse tranquillement 24 à 48h par participant… « trop bien » comme disent les enfants !)
Et en parlant de mai, tu nous trouves un autre joli thème à explorer ou pas ?
Oui, oui, promis – tiens, je vais commencer d’y penser sérieusement, c’est dnas deux jours !
Nous sommes ici 6 auteurs, Peut-être, sans le faire exprés, avons-nous trouvé le chiffre magique ?
je me souviens d’un texte qui fùt excellent, en son temps : je vais le rechercher et vous le transcrire, vous verrez : nous étions aussi 6 participants et -pantes… Le chiffre idéal ?
Interesting, my dear Watson.
ah et aussi, ce qui aide beaucoup, c;est l’illustration postée par celui/celle qui lance le texte. Ici, la ferme au toit rouge, de Ma’, m’a fait prendre un chemin que je ne soupçonnais pas en première lecture.
Donc, allo, allo, MARIE-ANGE ?? après le passage de Sylvie, ce sera ton tour. Mais attendons ce que Madame de K nous mijotte
Oui j’ai suivi la conversation et vais essayer de prendre le relais
Après Madame de Kéravel, qui, elle, REVIENT de vacances !!
Je trouve un peu difficile les 48 hrs quand il fait si beau à l’extérieur, je m’absente plus souvent
C’est vrai, même chose pour moi, je construits un patio, tiens, j’aurais bien besoin de toi, et apporte scie, marteau, ponceuse, etc.. Je vous mettrai d es photos.
Mais tu sais, tu peux aussi sauter ton tour.
ok je vais venir pour l’inauguration du patio avec de la blanquette ;-)))
bien sur, je t’envoie ça dès réception. Et belle randonnee à vous tous ; ici, il pleuviotte et me voici confinée a l’ordi
Une chose me chicotte Lise, mon paragraphe se termine par Damien qui ouvre la porte de la grange…ça ne peut pas devenir l’étable et qu’elle soit ouverte par un homme entretemps , puisqu’il est déjà sorti
Exact !!! on va arranger cela merci de me le signaler !!!
J’ai arrangé mon texte en bleu plus clair, Damien est maintenant dehors, et j’ai effacé l’étable, lol!
Madame de K, j’espère que tout ces cahots ne feront pas dérailler ton texte à venir ?
Super, Lise , bien réajusté !
Je viens de t’envoyer un mail pour la suite Lise. Je crois que ça colle à peu près avec ce qui précède… tu me diras !
Ca colle tout a fait bien, Sylvie, j’y reviens, j’ai oublié de te mettre en couleur 😉
J’avais oublié tout le premier paragraphe ! ca y est je l’ai rajouté.
Oupss je pense que ma suite collera quand même, je révise et te l’envoie
Elle ressemble à s’y méprendre à celle qu’il s’accuse d’avoir » assassinée » trente ans auparavant , lors d’un party d’ados.
C’était un soir où, son copain ayant la garde de sa jeune soeur en l’absence des parents, il était venu le rejoindre et fortement intoxiqués par des drogues hallucinogènes , ils avaient bêtement mis le feu aux ballots de foin entassés près de la maison où dormait la petite.
Le vent aidant, les flammes s’étaient très vite propagées aux bâtiments avoisinants.
Ils avaient malgré tout tenté de la sauver se brûlant même au deuxième degré, mais trop « défoncés » ils durent renoncer et se résoudre à l’inévitable.
Assailli de remords, incapable de refaire surface, depuis lors il fuie inexorablement dans l’espoir de …
Est-ce que cette fois le sauvetage de cette jeune femme aura pour effet de rompre la malédiction ?
Coucou Lise est-ce que tu aurais la gentillesse de corriger l’horrible faute sur le mot fuir , j’aurais dû mettre un t of course
ouille, je n’ai pas relu – j’y cours
Tout le monde est parti en vacances ???
Je suis maintenant revenue… et ai retrouvé une connexion à internet ! Pfiou, ça devrait plus exister de nos jours des résidences de vacances sans wifi 😉
je crois, oui
C’est le tour de SARAVATI, on lui octroie un autre 24 heures
Si rien d’ici a demain soir vendredi 3 mai – ce sera le tour de Jaleph ( qui nous fait des vroum, vroum… envie de rouler sur des routes inconnues ?)
ERREUR : il y a eu cafouillage daNs le tour de rôle, APRES MA’ c’est au tour de MARIE-ANGE de lancer un texte.
Je n’ai pas oublié que je dois donner une chute à ce texte… mais j’ai eu plus de choses à faire que je ne pensais durant ce pourtant très long week-end… Mais promis, je ne laisserai pas la semaine trop s’avancer avant de lui donner un point final !
Prends ton temps, nous allons commencer le cinquième demain je pense : il ne faut pas que ça devienne une corvée non plus !
On était parti pour un deuxième tour il me semble !
et oui, mais on est arrivés a la fin de ce secomd tour, Chere Madame, Ma’ va le cloturer. Jj’ai le texte de Ma’ à poster ce soir ) et maintenant, si tu as une idée pour lancer le cinquième texte, vas-y – allez, hop, on t’ontroie 24 heures supplémentaires ( quand on aime, on compte pas ! )
Tu peux m’envoyer le texte directement dans un mai, lise.genz@yahoo.com
Je t’ai envoyé un texte et une photo hier soir , est-ce que tu les as reçus ?
Oui, oui, ouiiiii ca y est ! je poste le CINQUIEME TEXTE et son illustration dans l’heure. MERCI MADAME