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Un peu, beaucoup 7 / un peu de gourmandise par Mme de K

zlabia

un peu de farine

beaucoup de miel

passionnément déguster les zlabias

à la folie se régaler

pas du tout de sentiment de culpabilité en se léchant les doigts

Un peu, beaucoup 6 / Passionnément Giono, par Lise

Photo Jean-Luc Augier

Photo Jean-Luc Augier

Passionnément Giono

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 Quand je l’ai pour la première fois rencontré ? je ne sais plus : j’étais très jeune, certainement. Sans tout comprendre de son style si particulier. Sans rien comprendre, aux premières lectures, de l’érotisme à certaines pages, et je me souviens des réticences de ma mère, de ses silences. Mais je l’absorbais de tous mes pores, je vivais dans ses phrases, dans ses dialogues, dans ses descriptions : un orage raconté par Giono, et je me retrouvais bergère dans les alpages, craintive pour le troupeau, quoique à l’abri dans  la bergerie, loin du monde

J’ai, de lui, tout lu et relu, livres ouverts et refermés, gardés à mon chevet longtemps ; les couvertures se déchirent, je les ai recollées au hasard des déménagements avec du papier collant brun, avec du scotch, et maintenant, je refais tout le rayonnage avec des sur-couvertures en papier fort, fait main, marbré, ramené de Florence pour leur beauté. Je savais que j’en aurais l’usage : il recouvre aujourd’hui mes Gionos et ceux de ma mère, c’est mon dernier cadeau à mon auteur favori après Colette.

Je viens de reprendre pour la dixième  fois l’Iris de Suse, son dernier livre,  publié l’année de sa mort, en 1970, par Gallimard dans la collection nrf. J’ai failli céder au  plaisir d’écrire encore sur Giono, de vous raconter et puis j’ai décidé que mes mots n’auraient jamais la résonnance de ceux de l’écrivain : je vous offre donc, en ce 5 février 2014,  un orage à la Giono comme si vous y étiez :

( Louiset et les bergers sont dans les alpages, avec un troupeau de plusieurs milliers de moutons . Les bergers vivent dans une maison refuge en pierre, et les moutons sont libres d‘aller dans les pâturages alentours. )

 “ Maintenant, l’été s’étalait lourdement. Les vallées sombraient sous une chaleur violette. Des orages grommelaient dans les fonds. Les sommets restèrent longtemps clairs et acides mais la chaleur monta ; enfin, elle dépassa la lisière haute de la foret et elle trembla à cinquante mètres de l’abreuvoir ; son air dépoli brouilla l’herbe et les rochers. Les insectes s’exaspérèrent, même la nuit.

“ Un beau jour ils se turent  d’un coup, tous ensemble. Louiset leva la tête : “ Nous avons de la visite”, dit-il. C’était un nuage couleur de vin. Il surmontait la montagne. Il arrivait à toute vitesse. Il éclata contre les rochers ; il s’effilocha en soufflant comme un chat. Il jeta une poignée de pluie presque sèche, plus dure que du gravier et il s’enfuit en lambeaux dans un azur  brusquement écartelé de safran. Le bruit des insectes reprit en hésitant ; quelques grosses sauterelles s’envolèrent ; leurs ailes rouges éclataient. “

 [ … ]

 “ Tout le mouvement était dans le ciel. Les nuages paraissaient animés de leur propre colère ; ils continuaient à arriver à bride abattue, difformes et gesticulants, trainant avec eux une lumière décomposée.

 [ … ]

Le ciel de plomb répercutait les sons, minuscules – le crépitement des sauterelles – , et le silence ; la cavalcade des nuages ne faisait pas plus de bruit qu’une farine versée d’un sac.

[ … ]

Un nuage gras se dandina lentement. Il tomba sur la montagne comme un plomb.  Il se traina sur le rocher en lui arrachant des étincelles éparses; une foudre lente sauta a ras de terre comme un crapaud.

[ … ]

Louiset eut juste le temps de dire : “ Ca va dégringoler! “. Ils furent abasourdis par un silence particulier, puis le fracas fut entonné à pleine voix par toutes les vallées. Quelques énormes gouttes grêlèrent comme des noix et un vent furieux emporta des blocs de pluie entrechoques. Les claquements de fouet de la foudre ne cessaient pas, ni, de tous cotes,  la galopade des tombereaux du tonnerre ..

………..

Passionnément, à la folie : GIONO.

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 Lise, 5 février 2014

L’Iris de Suse, p 107/108 – édition Gallimard 1970

5 février, 5 marguerites

… et la neige, ici, pour ne pas changer.

Un peu , beaucoup passionnément Giono : c’est le texte auquel je travaille. Je sais que pas tout le monde aime Giono, mais moi, c’est passionnément.  A plus tard ce soir,  les auteurs, et je fais une tarte aux fraises pour oublier l’hiver.

Un peu, beaucoup… 5 / Violette par desnoeudsdansmonfil

ecritoire fevrier 5 daisy– Violette ? Violette ? Où es-tu ?

Violette courait, dans la flamme de ses 16 ans. Heureusement que sa mère ne l’avait pas vue sortir, vêtue comme elle l’était. Elle avait fouillé le placard interdit, celui que sa mère gardait religieusement et où elle conservait les vêtements de sa grand-mère. Violette aimait tant fouiller dans cette garde-robe, et penser à son arrière grand-mère. Elles se ressemblaient, c’était indéniable, la seule photo qu’elle pouvait contempler lui renvoyait son propre visage. Les vêtements étaient taillés sur mesure pour elle. Elle tirait sa lourde chevelure en un chignon bas, enfilait ces drôles de sous-vêtements, puis les jupons, le chemisier, la jupe. Elle ne voulait pas des bas, et entrait alors pieds nus dans les chaussures en cuir. Enfin, elle nouait un châle autour de ses épaules.

Ce jour-là, elle eu envie de sortir étrenner son costume. A peine dehors, elle enfonça le chapeau de paille sur sa tête, et se mit à courir. Pourquoi courait-elle ? Elle était bien en peine de le dire, peut-être pour ne pas être vue de sa mère, peut-être aussi parce qu’elle avait une énergie incroyable à dépenser, et que c’était si amusant de courir avec des jupons qui lui battaient les jambes.

Elle traversa le champ et s’arrêta à la lisière de la forêt, sur un rocher. Bien entendu, elle n’avait pas pris ses lunettes, son arrière-grand-mère ne portait pas de lunettes sur la photo (les aurait-elle retirées pour une question de coquetterie ?). Elle ne distinguait donc rien à plus de trois mètres.

Violette glissa du rocher, et s’assit dans l’herbe, s’adossant à la pierre chaude. Elle était bien, là, dans la chaleur douce du printemps. Avec sa vue si altérée, elle ne pouvait voir bien loin, elle contempla le monde qui l’environnait : les sauterelles, les mouches, les papillons, et les fleurs.

Les marguerites se penchèrent sur Violette, et l’une d’elle, la plus proche, chuchota à son oreille :

– Un peu de tristesse, pour que les jours de joie te paraissent plus heureux.

– Beaucoup de projets, pour remplir chaque jour sans penser au lendemain.

– Passionnément. Violette, il faut vivre passionnément, de tout ton être, de toute ta force. Chaque jour.

– A la folie. Un jour, Violette, tu aimeras à la folie. Ce sera pour toujours. Ne crois pas ceux qui disent que c’est difficile d’aimer toujours. C’est tellement plus facile d’aimer en sachant qu’en retour tu seras aimée tous les jours.

– Pas du tout. Jamais il ne faut avoir de regret. Jamais il ne faut regretter. Ce que tu auras mal fait, tu le corrigeras immédiatement, et tu repartiras de l’avant, en courant.

Profite Violette, la vie est belle, elle dépend de toi.

Violette ouvrit les yeux, elle avait fait un drôle de rêve. Elle vit la marguerite qui lui frôlait l’oreille, la cueillit délicatement, et l’emporta à la maison pour la faire sécher.

Violette déposa un baiser sur le cœur de la marguerite et la remit doucement dans sa boîte.

– Jolie  marguerite, tu m’as donné un jour une règle de vie. Je l’ai suivie chaque jour. Je te remercie, parce que j’ai été heureuse. J’ai eu des jours de tristesse, mais je n’ai retenu que les jours de joie. A présent je suis arrière-grand-mère à mon tour, et bientôt je vais m’endormir pour toujours, mais mon cœur est dans la joie.

Un peu, beaucoup 4 / Beaucoup, par Lise

ecritoire fevrier 4 mamouth hunter

Tu ne te rends sans doute pas compte,  car si tu te rendais compte, tu ne serais pas là en train de lire cet article idiot : mais attends, ne pars pas déjà ( pour une fois que je vais écrire quelque chose d’intéressant !) attends, reviens … Je vais t’expliquer que nous avons TOUS pris la vie à l’envers

Tout a commencé au Commencement ; oui, avec le Verbe ; enfin, un peu plus tard, saute des chapitres, arrive APRES le serpent et sa pomme, ce salopard : tu y es ? ben voila donc, Dieu très en colère ( ça doit pas être tout à fait le même que le mien, qui est, Lui, doux comme un agneau, mais passons )

Donc, en colère, furieux, en pétard j’te dis, tonnant et fulminant, Il s’adresse aux deux coupables. Bien sûr, il sait bien, Lui, au fond, qu’ils n’ont pas la plus grosse part de responsabilité dans c’t’ affaire, mais il doit les punir. Se tournant vers l’Homme, il dit  :  » Tu  gagneras ton pain dans la douleur  » et a la Femme :  » Tu auras tes enfants à la sueur de ton front « . Puis il les chasse du paradis.

( Pardon ? c’est le contraire ?  quel contraire ?  [ … ] j’ai mixé les deux trucs ? [ … ]  Mais ça veut dire exactement la même chose, non ? [ … ] C’est ça, merci, asseyez-vous ) 

Donc voilà nos arrières arrières grand parents, Eve Smith et Adam LeNôtre, descendus sur Terre, et commençant de végéter – ( non, je n’ai pas dit qu’ils sont devenus végétariens, suivez un peu s’il vous plait )  de végéter d’abord en se tournant les pouces, qu’ils devaient avoir longs, en ce temps-là.

Vient le jour où pauvre Adam comprend enfin qu’il lui faut se lever plus tot que midi moins le quart s’il veut avoir le produit de sa chasse dans son assiette  pour le déjeuner.  Il comprend même – avec l’aide d’ Eve qui s’y entend pour lui montrer, sans un mot,  l’arc, les flèches et la casserole vide (ça s’appelle manipuler, oui, mais en ce temps-là, Freud n’était pas encore inventé) ), pauvre Adam, donc, apprend vite que s’il va chercher sa nourriture tous les jours à heures fixes, il pourra remplir la grotte , faire des réserves, congeler le reste dans le glacier de service, inviter ses copains – comment, quel copains ? – – sa famille, je veux dire, et même, s’il va à la chasse tous les jours, et s’il perfectionne son arc, ses flèches et son  approche des mammouths, il pourra en VENDRE à ses petits-fils !

C’est ainsi que Adam a inventé le travail. Dans la douleur OK, parce que nous ne devons pas oublier qu’il faisait très froid, très très froid, en ce temps-là : un peu comme le mois dernier à Chicago, mais en pire et dix mois sur douze.

Ca, c’est pour la douleur et le pain à gagner, parce que nous sommes ainsi faits, nous les humains, que nous devons manger au minimum 1 fois par jour et il y en a même qui se mettent à table 3 ou 4 fois en 24 heures. Je ne compte pas les gouters.

Et c’est à ce moment là que nous avons pris le vie à l’envers :  suivez un peu : avant, on vivait, et occasionellement on partait s’occuper à quelque chose. Soudain, la chasse a pris tout le temps de notre pauvre Adam. Il n’a plus pensé qu’a cela. Il revenait au soir, fourbu, prenait jusque le temps de sucer un os de côtelette de dinosaure, s’abattait sur son lit de fougères, après avoir rapidement fait l’amour à Eve, qui commençait à la trouver saumâtre, mais bon, au point où elle était, avec ses 8 marmots et un neuvième en route, elle aurait eu bien tort de se plaindre. Après tout, comme lui aurait dit sa mère si elle en avait eu une : elle avait la chance  d’avoir un mari courageux qui n’hésitait pas à partir tous les matins  pour, on l’a déjà dit, la chasse, etc.. Sans compter qu’ayant dévasté le périmètre giboyeux alentours, il devait désormais se lever encore plus tôt, et arpenter des kilomètres  dans la neige et le vent.

C’était beaucoup pour un seul homme.

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lise, 2 fevrier 2014

REGAIN

L-arbre-d-Amour

 Tu étais cœur et âme en friche.

J’étais devenue désert.

Une fleur fragile naquit

Que de nos mains unies,

Nous protégeâmes

Des vents indifférents.

Elle grandit, devenant force,

Belle dans l’aride immensité.

De ce  mirage,

Alimentant notre détresse,

Etait née une oasis.

Nous n’étions plus errance,

Vagabonds délaissés.

Nous avions un abri,

Que de nos mains unies

Nous protégions

Des tempêtes et des tourments.

J’étais devenue ta femme,

Toi, mon cœur et mon âme.

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 Jacou 2 février 2014

 

Un peu, beaucoup / 3 Un peu …, par Adrienne

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Tu me disais « Toujours »

Tu me jurais « Jamais ! »

Mais peut-être as-tu
Un peu perdu la mémoire ?

Ou alors tu as
Beaucoup changé ?

Tu le dis à d’autres
« Toujours ! Jamais ! »

Peut-être j’aurais dû
T’offrir un dictionnaire ?

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Adrienne, 1er fevrier 2014

Un peu, beaucoup 2 / La Rue de la Fortune, par Jacou

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Petite, je passais mes vacances chez une cousine lointaine, « éloignée, me corrigeait ma mère ». J’aimais beaucoup aller chez elle.

Sa grande maison, à plusieurs niveaux, escaliers en colimaçon, paliers vastes éclairés de fenêtres à vitrimages « vitraux, …ma mère ». Le soleil jouait avec les couleurs, et suivant l’heure de la journée, me racontait des histoires de princesses, de dragons et de monstres.

Mes journées étaient rythmées par ces rituels, auxquels je me pliais avec joie.

Cela commençait par le réveil ; une odeur de tartines grillées chatouillait mes narines. Je la suivais, encore un peu habitée des rêves de la nuit, traversais beaucoup de portes invisibles.

Dans la cuisine, je déjeunais, découvrant le goût de la confiture que nous avions fabriquée la veille, après une cueillette de baies sauvages, mêlées aux fruits portant joliment ce nom de la passion. Les amours peints sur les murs s’animaient alors, bouches gourmandes dégustant des grappes de raisin, des cerises  vernies pendaient à leurs  oreilles, caressant les joues rondes couleur pêche velours.

Venait le moment,  que je n’aurais manqué pour rien au monde,  celui des plaisirs d’ouvrir les armoires aux souvenirs. Je partais en expédition. Sur ma route, il y avait le gendarme « un officier de cavalerie… », qui me toisait du haut de son cheval. Je me mettais au garde à vous.

Venait Sissi « Caroline Bonmaison », je lui faisais la révérence, accompagné d’un Votre Majesté, cérémonieux.

Je contemplais longuement la maison de Blanche Neige « une datcha », je l’entendais chanter, je voyais très bien l’entrée de la grotte dans laquelle travaillaient les sept nains.

Je choisissais une porte au hasard. J’étais dans la chambre des gentilshommes. Sur la cheminée, souriaient dans un médaillon de beaux adolescents, qui me racontaient des voyages mystérieux, des aventures au-delà des océans. Celui qui me plaisait le plus, portait un costume marin, bonnet à pompon incliné sur un sourire moustachu.

Dans l’armoire, je trouvais le même bonnet, que je coiffais, me contemplant dans le miroir piqueté de rouille. Il y avait des dentelles, broderies de chemises anciennes, rubans dont j’entortillais mes cheveux, devenant princesse lointaine, délivrée par mon navigateur préféré.

Mon aventure aboutissait sous le promontoire du toit, petite tour carré aux vitres transparentes ; j’avais vue sur la forêt, selon l’heure de la journée ou les tonalités du ciel, le lieu était eldorado, ou bien prison chez Barbe Bleue.

Après le repas, je changeais de quartier. Dans la chambre aux ramages damassés, je retrouvais mes invitées, installées dans un sofa, tissu chatoyant, sorti d’un des contes des Mille et Une Nuits. Poupées de porcelaine, robes volantées, cheveux coiffées d’anglaises, bouches bouton de rose, yeux en amande. Je leur offrais le thé ; dans un service porcelaine de Chine, faïence anglaise. Nous papotions, échangeant des nouvelles de la Belle au Bois Dormant, Peau d’Âne, Cendrillon. Je leur lisais des poèmes, quelques extraits de contes, chantais avec elles, ou bien nous embarquions sur le tapis, tissage oriental, pour un voyage en compagnie des oies de Nils Holgerson, rencontrant, au détour d’un nuage Aladin et sa lampe.

La journée se terminait sous la gloriette, chants des merles, du coucou de la forêt, jacasseries des pies, sur des coussins multicolores, siestes bercées du chant des merles, ponctué du lointain coucou, agrémenté des jacasseries des pies.

Avec Iris, arrivée depuis peu, nous inventions des spectacles. J’aimais infiniment cette cousine « germaine et allemande, ne manquait pas de préciser ma mère ». Un peu plus âgée que moi, elle me racontait la Loreleï, le roi des Aulnes, Hansel et Gretel.

Nous jouions à être tous ces héros et héroïnes, tout en préparant une pièce.

Etaient invités les amis, voisins, parents lointains, la boulangère, le boucher, la couturière, le garde champêtre, le maire du village et d’autres habitants, encore.

Mes étés enchantés voyaient leur fin arriver, lorsque nous offrions un spectacle à notre famille.

Cela se passait dans les ruines d’une folie, dont quelques murs se dressaient encore au fond du parc. Nous entraînions, dans notre aventure théâtrale, d’autres enfants, surtout pour de la figuration, épouvantail, joueur de flûte, personnages enchantés, invisibles…

Cette période exaltante marquait la fin de mes vacances. J’attendais, ce moment, impatiemment, avec quand même un pincement au cœur. J’aurais voulu que cela n’ait pas de fin, ou pouvoir revenir au début, et tout recommencer.

Je n’avais pas envie de rentrer à la maison.

Pourtant, je savais que cela se prolongerait dans la voiture du retour ; racontant à mes parents tout ce que j’avais vécu ; récit entrecoupé des précisions et corrections inévitables de ma mère. Cela ne perturbait pas mes rêves. Pas du tout.

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Un peu, beaucoup 1 / Toi et Moi, par Jacou

ecritoire fevrier un peu beaucoup 2TOI et MOI

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Un peu

Peu de choses

Choses de nous deux

Deux nous étions avant cela

Cela cet inconnu où tu es parti

Parti sans te retourner vers ton destin

Destin qui déchire notre nous ensemble

Ensemble nous étions un

Un empli de beaucoup

Beaucoup.

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Jacou 33 , 1er fevrier 2014

arghhhhh

Deux choses :

1 ) j’avais oublié  un poème de Jacou, Sur l’Ocean – rectifié, merci, Jac, et n’hésitez surtout pas à me signaler mes erreurs, j’en fais tout le temps ! ce qui amène le nombre total de textes à 19 !

2 ) DATE LIMITE pour me signaler si vous voulez que je poste vos textes de janvier sur l’E-critoire : dimanche 2 février