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Articles de la catégorie ‘disent-ils et elles’

Femmes et hommes

Je reçois ce matin ceci, grâce à Henri Gougaud, que je remercie, Quelques lignes que je tiens à partager avec vous, amis d’écriture.

« (…) Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents, ne vous laissez pas rêver par quelqu’un d’autre que vous-même, chacun a son chemin qu’il est seul parfois à comprendre.

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent, si nous pouvions être d’abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie, alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants qui perdent tant d’énergie et tant de temps à attendre des autres des signes, des baisers, de la reconnaissance (…). »

(Julos Beaucarne)

Ne pas se laisser rêver par quelqu’un d’autre que nous-memes, c’est le summum de la liberté.

Les immortelles de Brassens

Aujourd’hui 22 septembre, et comme chaque année à la date fortuite, il me revient en plein cœur, celui qui m’a fait découvrir la tendresse à travers ses chansons.

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Un vingt et deux septembre au diable vous partîtes, et, depuis, chaque année, à la date susdite, je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous. Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre. Plus une seule larme à me mettre aux paupières : le vingt et deux septembre, aujourd’hui, je m’en fous. Lire la Suite

Gouttes de temps

Qu’allons-nous faire en ce dimanche ?

D’autant plus qu’il va faire beau ( méga-beau, dirait ma petite-fille, je l’adore !) Donc, oui, méga-beau  après les vents océaniques qui ont dispersé hier sur ma pelouse le contenu d’un sac mal ficelé plein de vieux papiers ! bon exercice d’assouplissement, madame . Lire la Suite

Collée à la toile

On ne doit plus dire la toile, c’est une expression qui date d’au moins dix ans, c’est plein de rides mais je m’en moque ( ça aussi, c’est d’un autre siècle ) : écrire la toile en parlant de l’univers webbique me réconcilie assez avec ce monde virtuel. Lire la Suite

Encore faut-il OSER

OSE

Pour Ecrire, il faut OSER, et c’est tout.

Bon, il y faut aussi un certain talent, évidemment. Mais je te parle là, à toi qui a déjà fait la preuve  que ce talent, tu le possèdes. Même s’il n’est pas (encore) reconnu. Lire la Suite

Les Mots, pour l’écrire

Parce qu’ON va me juger polar si je ne vous parle que DE V. Lamesch, ma dernière découverte,   je vous met tout de suite un lien pour un article de JMDutey, un autre écrivain que certains d’ici connaissent mais pas tous et c’est dommage.

Il nous parle de Sartre et vous allez vous régaler parce que l’humour, dans l’article de Dutey, n’est pas en reste.

Et après ? Après, procurez-vous Les Mots, dare-dare.

http://www.le-carnet-de-jimidi.com/pages/les-mots-jean-paul-sartre-3764492.html

 

 

Ecrire long

Quatrième volet de l’ECRIRE de Valérie Lamesch, ici

http://lemondedevalerie.wordpress.com/2013/08/03/etre-ecrivain-ca-veut-dire-quoi-partie-4-tenir-la-longueur/

Tenir la longueur, tout un programme qui me rejoint parce que parce que parce que : je n’aime pas les textes courts !

ET je ne les aime pas parce qu’ils sont à la mode et moi la mode je ne la suis pas, je ne l’ai jamais suivie et ce n’est pas maintenant que je vais commencer, ça va pas, non ?

Sérieusement, il faut lire ce quatrième volet de Lamesch, il est difficile, ardu, rempli de bonnes choses, il ne faut pas sauter une ligne. Je vais revenir le lire une troisième fois et je vous en rapporterai des miettes.

En attendant, vous avez le lien, ci-dessus, bougez-vous les fesses, pieds, doigts, et neurones, bande de petits loups.

Ecrire / JM Lafrenière

 » Je me réveille au bruit de l’alphabet, à l’écho des syllabes, au chuintement des consonnes, au vacarme des voyelles. J’étire en paragraphes le biceps des   mots, les muscles de la phrase, la peau blanche des pages. Les mâchoires crispées, j’écris comme un haltérophile soulevant l’invisible. Je me fais un cocon me protégeant du fric, des affaires et  des chiffres. Je me taille un habit dans le non-dit du monde, pour en extraire le jus, pour en sucer le suc. Du souffle des roseaux aux poumons des violons, je pompe l’oxygène encore en liberté. « 

J-M Lafreniere, 26 mai 2013

Jean-Marc Lafrenière

Je connais J.-M. Lafrenière depuis bientôt 14 ans. Quand je l’ai « rencontré », sur la toile, il vivait avec un loup, dont il avait la tendresse fèroce.  Juste pour vous donner une idée du personnage.

Ensemble, et séparés par toute une frontière, nous avons pendant quekques mois écrit, rit, pleuré, hurlé de joie et de colère, ricané, invectivé, écrit, inventé, murmuré, chanté, gueulé, jeté au hasard nos mots-émotions et partagé une amitié solide, que ni les années  ni les brouilles passagères n’ont entamée. Puis on est partis chacun de notre coté tout en restant chez nous. Nous continons d’écrire,  mais séparément ;  Jean-Marc Lafrenière plus que moi et avec infiniment plus de talent.

Je vais tous les jours ou presque sur son blog et parfois, je laisse une trace de mon passage. Il m’a fait la surprise ce soir de publier mon dernier commentaire, et c’est là.

Lire Jean-Marc Jafrenière, c’est sortir des sentiers battus et entrer de plain pied dans la poésie Québécoise,  et surtout, dans ce qu’elle a de meilleur.

Bonne lecture !

Encore 11 jours

… et nous passerons au jeu de mars. En attendant, je commence de mettre en route le Carnet de février avec les 5 ( cinq) textes  que nous avons pour l’instant. C’est vrai que février est court par tradition.  Vrai aussi que ce qui peut sembler « incitant  » ( coucou, Koganwel ) pour les uns peut rester d’une platitude extrême pour les autres. L’illustration choisie n’a pas eu le succès escompté.

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Hemingway disait qu’il ne fallait pas faire lire nos manuscrits à un autre auteur. Cette phrase trotte dans mon crane depuis plusieurs jours. Je ne suis pas tout à fait d’accord.

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Nous sortons de l’hiver. Les jours allongent.  Que ferons-nous de l’été ?