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ECRIRE ENSEMBLE AVRIL – 2 / Une peur délicieuse

ecrire ensemble escalier tour

Une peur délicieuse

De temps en temps, et surtout lorsque le vent soufflait du nord, il revenait secouer ses chaînes dans l’escalier de la tour. Mes frères faisaient semblant d’en rire, tandis que ma sœur et moi gardions notre lampe allumée bien au-delà des limites permises. Toutes oreilles dressées, nous écoutions les pas croître et décroître sous les voûtes sonores. Nous finissions la nuit tous les quatre dans la chambre de nos parents, à six dans le grand lit à baldaquin dont les rideaux menaçaient de nous empoussiérer pour l’éternité. Au matin, nous courrions pieds nus au bas de la tour, et nous pouvions voir, distinctes sur les marches de pierre, les empreintes encore humides de ses pas.

Naïfs, nous ne devinions pas le rôle que jouait ce passager du vent. Le calme affiché par nos parents aurait dû nous mettre sur la voie. Je surpris mon père sourire à nos tourments. Repensant à cette scène, je suis certaine que le gémissement lancé par ma mère en guise de réponse fut l’effort désespéré pour maîtriser un irrésistible fou-rire.

Nous étions jeunes et à ce degré, fort influençables par la panoplie des maquillages de la nuit. Mais si nous doutions de la présence nocturne d’un spectre ou d’un quelconque individu venu d’un monde parallèle, nous restions cois. Nous entretenions communément notre frousse, de crainte de brûler irrémédiablement la trame du jeu.

Les années ont passé. D’enfants, nous sommes devenus adultes. Nous avons fini par nous persuader que ce n’était là qu’une invention de nos parents pour nous décourager de nous aventurer, la nuit venue, dans les corridors.

Parents à notre tour, nous les avons imités, du moins c’est que nous avons crû faire. Aussi, le soir, à tour de rôle, nous avons agité une petite chaîne achetée au magasin de bricolage et tamponné les marches de la tour avec une éponge humide. Avec ravissement, nous avons constaté que nos enfants reproduisaient nos comportements.

Mais, si nous avions su ce qu’il en était vraiment, jamais nous ne l’aurions provoqué. Nous l’avons appris à nos dépens. 

Une nuit, nous avons entendu des bruits de chaîne et des coups. Je me suis retournée dans le lit et ai tâté à côté de moi. Non, Daniel dormait bien près de moi en ronflotant doucement. Je me suis renfoncée dans mon oreiller avec un sourire aux lèvres : les enfant avaient éventé notre ruse et nous jouaient la comédie du fantôme à leur tour. Les bruits ont cessé et je me suis rendormie. Mais au matin, la petite Perrine n’était plus dans son lit… Nous avons vérifié toutes les chambres du premier étage, interrogé ma sœur, son mari, leurs trois enfants qui occupent le deuxième étage. Plus le temps s’écoulait et plus l’angoisse montait. Puis il fallut se rendre à l’évidence : Perrine avait bel et bien disparu !

            “ C’est toute l’histoire, Monsieur le Commissaire, nous ne savons rien de plus”

             Casimir Malfant s’efforce au calme et pose les deux mains bien à plat sur son bureau, avant de demander :

– Aucun indice ? Rien de suspect ? L’enfant Perrine était-elle dans son état normal, la veille ?

– Mais oui, Monsieur le Commissaire, tout ce qu’il y a de plus normal. Je vous ai dit tout ce que je sais. Tout ce que nous savons.

– Et vous n’avez vu personne roder autour de la maison, vous n’avez rien entendu d’autre, à part, vos fameux bruits de chaîne ?

– Et des coups, Monsieur le Commissaire, plusieurs coups…

– Je note : des coups. Et dans l’escalier, les traces humides ?

– l’éponge, comme d’habitude, Monsieur le Commissaire

– Quoi, “comme d’habitude” ?, s’étrangle Malfant.

—« L’éponge est la plaque tournante d’une farce nocturne qui s’est transmise de nos parents jusqu’à nos enfants. L’un de nous joue à faire croire au passage nocturne d’un inconnu dans la tour qui jouxte la propriété. Des traces de flotte sur l’escalier en colimaçon pour faire croire au passage de pas. Quelques bruits de chaînes en plus et le tour est joué ».

—« Mais vous jouez à quoi ? Il s’agit de la disparition de votre enfant, que diable. Où se trouve-t-elle cette fameuse éponge ? Pas retrouvée ? C’est la meilleure. Retrouvons l’éponge et nous saurons où se cache Perrine. Bon, l’inspecteur Robert Lepunch va vous accompagner avec le chien de la brigade ». (123)

L’inspecteur Lepunch s’est adressé à moi. Je dois dire que j’ai trouvé qu’il portait particulièrement mal son nom et que je ne pouvais imaginer personne plus flegmatique. 
–          « Auriez-vous un vêtement lui appartenant que nous pourrions faire renifler au chien ?
–          « Pardon ? un vêtement ? euh, on ne met pas de vêtement à une éponge, Inspecteur !
–          « Mais non, je vous parle d’un vêtement de votre fille Perrine…
–          « Oh… Venez, suivez-moi jusqu’à sa chambre dans ce cas »
J’ai guidé l’inspecteur à travers le dédale des couloirs du château jusqu’à la chambre que se partageaient les filles. Mathilde, notre aînée, était en larmes sur son lit.

Lepunch et son brave limier se mettent donc au travail , inspectant le château de fond en combles, ne négligeant aucun indice susceptible de résoudre l’énigme de cette disparition.
Ils eurent fort à faire car Perrine, enfant curieuse et dégourdie, avait visité et fouillé tous les recoins accessibles, autant à l’intérieur, qu’à l’extérieur, si bien qu’à la nuit tombée, le chien furetait toujours en rond et l’enquête piétinait. ( MarieAnge)

La nuit venue, nous sommes allés nous coucher le cœur lourd… Dormant d’un œil et d’une oreille, je guettai toute la nuit les bruits de chaîne en me débattant avec un rêve compliqué ou Bob l’éponge poussait une balançoire dans laquelle une Perrine en robe à plumetis blanc lançait ses pieds vers le ciel en envoyant aux quatre vents son rire perlé.

Je fus tirée de mon sommeil par la sonnerie chevrotante de notre téléphone à cadran antédiluvien. « Bonjour madame, ici Raoul Mercier, le chef de gare. J’ai là une petite fille avec une petite valise et un petit chapeau violet qui revient de chez sa grand-mère et qui me dit que vous deviez venir la chercher ce matin à la descente du train. » (Mme de K )

J’ai réveillé la maisonnée, nous nous sommes tous retrouvés dans la cuisine,  ébouriffés de sommeil après la nuit trop courte. Nous nous interrogions les uns les autres : quand, et comment  Perrine avait-elle été envoyée chez ma belle-mère ? Et surtout, par qui ?

Daniel était parti en coup de vent à la gare avant la fin de ma conversation avec Mercier. Il revenait déjà et Perrine souriante sautait dans les bras de chacun sans trop comprendre la raison d’un si chaleureux accueil. Nous l’avons assise sur la table et Mathilde a posé  la question cruciale avec sa délicatesse habituelle :

– Alors, raconte-nous un peu ton escapade …

J’avais beau froncer les sourcils, notre aînée m’ignorait complètement. Perrine a eu un petit rire :

– On s’est bien amusé, Bob et moi : d’abord, on a survolé le jardin, puis on a pris de l’altitude,  j’ai vu la maison devenir toute petite.

Nous nous taisions maintenant, stupéfaits : notre plus jeune, notre bébé, inventait-elle une histoire, ou bien, ou bien… Nous n’osions pas la questionner plus avant. Elle a continué :

– Quand on a atterri chez Grand-mère, c’est elle qui a été surprise, j’ai rangé ce qui restait de Bob dans ma poche.

– Ce qui restait de Bob ?, a murmure Daniel sur un ton à la fois plaintif et interrogatif

– Oui, voyons, tu sais bien que les éponges sèches se ratatinent.

– Se rétrécissent

Je me mordais la langue trop tard ; mon intervention n’allait pas arranger les choses, mais déjà, notre bébé continuait :

– Si tu veux. Bref, j’ai dormi dans la chambre rose – oui, la tienne, ajoute-t-elle en se retournant, victorieuse, vers Mathilde.

“ Et même avec ton vieux nounours !”

– Et ?

– Et rien. J’ai dormi, Ce matin j’ai eu un bol de vrai chocolat avec des tartines, les spéciales que Nanni appelle des rôties, vous savez ?

– Et ?

– Et Fernand nous a conduites à la gare. Et Grand-mère m’a mise dans le train. Et voila.

Il y a un moment de stupeur,  un grand silence, avant que Mathilde reprenne d’une voix étranglée :

– Mais enfin, Minoune, Minounette, quand tu as survolé le jardin, la maison, tu n’as pas eu peur ?

– Oh oui, répond Perrine  en souriant vaguement, j’avais peur, mais c’était une peur délicieuse.

_______________

Lancé et terminé par Lise, avec les participation  de Jaleph, Ma’, Madame de K, MarieAnge. 

 

44 Commentaires Poster un commentaire
  1. Liiiseuu, à qui passes-tu le témoin ?

    3 avril 2013
  2. mais ../.. hum … je croyais que c’etait toi ?
    Houlà, il y a des choses à mettre au point . Donc, hop, fonce – et tu passeras à Ma  » ( si elle est inspirée )

    4 avril 2013
  3. ben .. heu ? nous avions dit que nous avions combien de temps chacun pour continuer ?
    je crois que nous sommes encore en periode de rodage … 😦

    5 avril 2013
    • Je cours Lise..

      Chère Ma, je te passe le témoin.

      Révision corrigée et sujette à propositions connexes:

      Une première personne lance la roue de l’écriture, dans un créneau de 120 mots environ.

      Elle prend l’initiative de faire appel à un(e) seconde auteur(e) , ce 2ème fait appel au 3ème et ainsi de suite.

      Tant d’auteur(e)s que l’on désire ( trois me semble être un minimum).

      Le tour de carrousel se termine dès qu’une personne ne trouve plus de participant(e) relais suivant ou préfère précipiter la fin pour passer à un autre titre. A ce moment elle passe le témoin à celle ou celui qui fut l’initiateur du sujet.

      Donc
      -minimum trois auteur(e)s

      -chaque personne écrit une seule fois par tour de carrousel

      -Celle ou celui qui a lancé le sujet joue(au moins ) deux fois, une fois au début et une autre fois à la fin.
      Mais quand vient son tour, il ou elle peut relancer la roue afin de poursuivre sur le même sujet.

      -120 mots environ par ajout.

      -La personne qui fut désignée en 2ème devra trouver le titre du tour suivant et débuter à son tour. Mais elle peut passer la main si un autre participant(e) accepte de la lui prendre.

      -Chacun(e) passe le relais dans un temps très court, si possible dans les 48 heures.

      Dans la joie et la bonne humeur, HOP.

      5 avril 2013
  4. Dans la joie et la bonne humour, ca fait pas un peu boy-scout ? ceci dit, j’ai rien contre les boyscouts, au contraire !!!
    Donc, dans la joie et la bonne humeur, TOUJOURS PRETS, et je trouve que ta suite est epatante, Jal !!!

    5 avril 2013
    • Ma' #

      Toujours prêts, toujours prêts… un peu bousculés aussi parfois 😉

      Bon je prends acte du relais seulement maintenant… Je le réceptionne, et rend ma participation d’ici demain ! J’attends un moment un peu plus creux, style après le coucher des enfants !

      6 avril 2013
  5. Oui, oui, demain sera parfait – on n’est pas aux pièces, quand même ; et si on se sent trop forcés d’écrire, où sera le plaisir ? L’essentiel, c’est que tu vienne jouer avec nous au bac à sable 😉
    (dejà qu’on semble avoir perdu Miss de K … 😦 )

    6 avril 2013
  6. et hop, l’ajout mandarine de Ma’, et on va relancer UNE PEUR DELICIEUSE pour un second tour, car Ma’ nous pose une colle : qu’avons-nous appris à nos dépens ?
    Donc, sommes-nous prêts pour un second tour, je continue, puis Jal, puis Ma » – et Miss de K si elle est libre ) ?

    6 avril 2013
    • C’est la valse de la patate chaude. Mais je serai absent une dizaine de jours à partir de vendredi prochain.

      7 avril 2013
  7. Donc, c’est mon tour ? Et on aura fini avant ton départ, j’écris ce soir, tu ecris demain – Ma’ mercredi admettons – et je cloture jeudi … TI VOIS ?

    7 avril 2013
  8. je veux bien jouer ! quand ? dis-moi Lise

    7 avril 2013
    • c’est fou comme il y a des jours que je t’aime toi !
      ( c’est pas beau, cette tournure de phrase tres « Christiane Rochefort  » ? )?? )

      7 avril 2013
    • et bien, mais tu peux prendre la suite, là, si tu te sens inspirée. Et tu m’envoie ton texte dans le corps d’un message ( lise.genz@yahoo.com ..

      7 avril 2013
  9. ps : nous étions cois avec un S
    et essaie d’uniformiser la taille et la police des caractères, ça serait plus joli je trouve ! 😉

    7 avril 2013
  10. OUi, a la fin, je pourrais, mais pas maintenant,. quand on aura le texte en entier, je pourrais uniformiser. – il est un peu « difficult » not’ WordPress, …

    7 avril 2013
  11. Merci Mme de K, je corrige coi en cois, quoi!

    Donc, nous avons en course et dans l’ordre: Lise – Jal – Ma – Ker

    8 avril 2013
  12. Lise #

    Ca se corse, hein ?

    8 avril 2013
  13. et hop, entrez dans la danse, sur la même musique – seuls les costumes diffèrent.
    Est-ce plus lisible ainsi ?

    8 avril 2013
  14. J’ai continué, hi hi, qui prends le relais ? MA , à toi, ou bien tu passes à Jaleph si tu prefères. et s’il se sent en forme.

    ______

    Dites, ça se corse de + en + !!! on va finir à Ajaccio ( oh je sais, c’est faaaacile !)

    8 avril 2013
    • Ma' #

      🙂 Certes facile mais efficace !
      Je tente la suite mais pas avant ce soir ou demain…

      9 avril 2013
      • Zut, Ma, je découvre ton com. après avoir inséré mon dernier texte.
        S’il tu veux, je reporte.

        Mais dans la mesure du possible, si nous essayions de garder la chronologie de passage des mêmes auteurs dans les différents tours, du moins sur un même article ?

        9 avril 2013
  15. Si Ma’ n’as pas commencé d’ecrire la suite, tu laisses ton texte, Jal, et Ma’ prendra ta suite…

    je rigole tant que je peux, ( ET J’ADMIRE, OUI, J’ADMIRE !) car ce texte ENSEMBLE, nous permet a la fois de nous amuser, de consolider nos liens d’auteurs -amis, et aussi ( ce qui est très intéressant pour moi en tous cas ) de voir nos différences de style. Ainsi, les dialogues entre les miens ( je les fais la plupart du temps dans le mode court et rapides) et ceux de Jaleph, ( Jal fait plutôt parler ses personnages sur un mode explicatif, serieux, et donc necessairement plus long.), est interessant, le rythme change, le ton change, l’atmosphère change. Ces changements apportent une bouffée d’oxygène.

    Aussi, plus loin que le simple jeu d’écriture, l’écrire-ensemble apporte une connaissance des méthodes des autres auteurs. Lorsque, comme c’est le cas ici, nous faisons partie d’un groupe de quatre amis-inconnus, avec ce que cela comporte de respect et de plaisir à être ensemble, à travailler ensemble, à construire quelque chose ensemble, (ne fusse qu’un texte qui fera, au final, un milier de mots ) je crois qu’il y a quelque chose de très positif, et excusez-moi si je mélange l’emotionel et les faits, mais justement, c’est un reflet de vie, voilà ce que je vois. De vie, avec ses millions de facettes. Quelque chose qui n’aurait jamais été possible il y a seulement vingt ans, sauf … sauf si Sylvie, Ma, Jean-Paul; et moi avions non seulement vécu dans la meme ville, mais encore dans le même quartier, et, en plus ( et c’est vaste !) si nous nous étions connus, admirés mutuellement, rencontrés donc, et liés par assez de respect et de confiance pour nous retrouver ensemble une fois par jour quelque part – dnas un café ? – pour échanger nos MOTS.

    VOUS NE TROUVEZ PAS QUE C’EST FABULEUX ?

    Et même si nous n’arrivons QUE celà, et bien, à mes yeux au moins, ça vaut la peine ; et merci l’internet qui nous offre cette possibilité. C’est à explorer.

    9 avril 2013
    • Ma' #

      Je n’ai rien commencé du tout donc je peux sans problème prendre la suite Jal…

      Elles sont intéressantes, tes réflexions, Lise… à méditer !

      9 avril 2013
      • Mertci, Ma ‘ , ça fait ‘achement du bien à l’ego, lorsqu’on se sent en accord avec un auteur-lecteur – et ici, nous sommes en harmonie tous ensemble – bien que nous soyons peu, vous me direz, mais z’o z’âmes bien nées, la qualité est meilleure que la quantité, hi hi, pour parodier l’autre …

        je crois que le texte-poétique de Alf nous entraîne vers les sommets, aussi ; et c’est ça, le mystêre de l’écriture.

        Pi, méditons, j’aime ça. Je trouve que dans ce debut du vingt-et-unième siècle, nous ne méditons pas assez et nous médisons trop.

        9 avril 2013
      • Tu es inspirée pour prendre la suite de la conversation avec le commissaire, ou quoique ce soit qui vienne sur ton clavier ? FONCE, mon amie !!!

        9 avril 2013
        • Ma' #

          J’ai quelques idées… Je les mets en forme ce soir ou demain… et je t’envoie tout ça pour un ajout mandarine (oui,je trouve mandarine drôlement plus sympa qu’orange en fait ! )

          10 avril 2013
  16. Mandarine, ça a un delicieux petit cote oriental du siecle dernier ; Clémentie, c’est Oh my darling ! – OK, tout bon, Ma’ , continuons de nous amuser
    Et Jal prépare son départ, on le languis déjà !

    10 avril 2013
    • Ma' #

      Et puis, c’est « Ma’ comme dans Mandarine » pas « Ma’ comme dans Clémentine » 🙂

      11 avril 2013
      • hiiii je n’y avais pas pensé ! donc, te voilà mandarine, ma Ma’ !

        11 avril 2013
  17. Posté la suite, par Mandarine .. heu … par MA  »
    A Madame de K de prendre le relais maintenant et puis nous verrons si nous devons faire un troisième tour ou si nous arrétons …

    10 avril 2013
  18. Cayouette Gisèle #

    Lepunch et son brave limier se mettent donc au travail , inspectant le château de fond en combles , ne négligeant aucun indice susceptible de résoudre l’énigme de cette disparition.
    Ils eurent fort à faire car Perrine, enfant curieuse et dégourdie, avait visité et fouillé tous les racoins accessibles, autant à l’intérieur, qu’à l’extérieur, si bien qu’à la nuit tombée, le chien furetait toujours en rond et l’enquête piétinait.

    10 avril 2013
  19. Et voici une nouvelle recrue – nouvelle pour tout le monde, mais vieille ( meuh non, t’es pas vieille, ma Gisou !! ) long time amie de moi, qui a sauté dnas le jeu à pieds joints, , et vous pourrez admirer son paragraphe, en « bordeaux  » a la suite de la mandarine.

    10 avril 2013
  20. madamedekeravel #

    je prends la suite ?

    11 avril 2013
  21. Mais oui, si tu veux ! j’ai intercalé la participation de Gisou/MarieAnge a la suite de Ma’/Mandarine, et maintenant, c’est à toi .
    Ensuite, je le cloturerai si ton texte ne nous relance pas dans un nouveau tour ! et nous passerons au suivant.

    11 avril 2013
  22. et apres la suite par Madame de K, je pense que nous terminerons ce texte par une chute adequate a laquelle je travaille, sera postee ce soir ou demain sans faute !
    La serie ensemble se continuera par un nouveau recit lancé par Madame de K .

    12 avril 2013
  23. Voilà, prise d’une frénésie d’écriture, j’ai terminé une peur délicieuse
    Nous nous retrouverons tous ensemble pour un prochain projet, qui sera lancé et conclu par notre chère Madame de Kéravel, à l’occasion du week-end !

    Bon, alors, maintenant : PHASE DEUX : passer le texte ‘AU NOIR » et on verra si’il y a des angles a arrondir, des gravillons à enlever, etc..etc..

    12 avril 2013
  24. madamedekeravel #

    super !
    j’imaginais une fin plus conventionnelle (genre maman débordée qui a oublié que sa fille était chez sa grand-mère) bravo pour ton imagination !
    et je viens de tilter que c’est bizarre que la fille aînée s’appelle Mathilde (c’est Ma’ qui l’a baptisée je crois) dans la vraie vie mon aînée s’appelle Mathilde 😉

    13 avril 2013
  25. madamedekeravel #

    ma fille aînée je veux dire

    13 avril 2013
    • Mystère et magie de l’écriture-ensemble, my dearess, nous tissons des liens très forts. Comme dirait Marie-Ange  » nous nous tricotons serré » – c’est une des plus belles expressions Québécoise que je connaisse, et elle dit bien ce qu’elle veut dire, n’est-ce-pas ?

      13 avril 2013
  26. Ma' #

    J’adore cette fin !!!

    13 avril 2013
    • Lise #

      Merci, Ma’ 😉 J’ai employé plus de mots que prévus, mais il le fallait.

      13 avril 2013

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